Celestine Les Cyclo’ butineurs Ernest

Mais quelle est froide cette Espagne !

mercredi 15 février 2012, par Pauline et Régis

Après notre petit séjour français (juste une mise en bouche), nous sommes repartis sous un soleil radieux vers l’Espana !

Peu à peu la grisaille s’est montrée tout au long de notre avancée vers Barcelone. Coté rencontres, pas facile d’entrer dans la sphère de protection sociale qui ne semble ouverte qu’au clan familial.

Alors on vit à deux entre mer et montagne. Le soir quand l’humidité tombe nous nous dégotons un abri. Et nous voilà arrivés sous la pluie à Barcelone guidés par Manuel sur son vélo (rencontré au hasard des routes) et qui nous chante la musique andalouse devant un bon chocolat chaud. Ça c’est bon !!!! Nous retrouvons alors Adrien avec qui nous allons passer quelques jours de vacances en touristes à Barcelone : que de couleurs, d’architecture, de mixes en tous genres... Une ville à voir et où il fait bon s’y perdre.

Puis c’est reparti. Le cœur vaillant et sur les conseils d’itinéraires d’Adrien. Il faut dire qu’il en faut du courage ce matin là pour quitter un bon lit douillet et retrouver le froid, la pluie et notre vie de nomades. L’objectif est de contourner les Pyrénées par le sud et rejoindre Pamplune.

On va en parler au passé car ce fut rude et nous sommes bien contents et il faut le dire assez fiers de nous d’avoir réussis à braver cette neige, cette glace, ce vent (un truc de dingue) entre montagnes, déserts et plateaux.

Bref, une vraie partie de plaisir ! Surtout qu’en arrivant le soir crevés et gelés les contacts se faisaient rares et discrets. Alors les plans de secours sont sortis : la mairie ou plutôt les habitants qui téléphone au maire pour nous trouver un local et passer la nuit.

Nous avons testé ’pour vous’ des lieux un peu insolites : toilettes douche du gymnase (hummmm quelle bonheur la chaleur d’une bonne douche !), le cabinet médical du village (quelle belle invention que le radiateur !), un local de peinture dans une maison de retraite (la super douche, le chauffage et la bonne soupe avec quelques résidents qui viennent nous taper la discute !), la salle d’attente d’une maison de retraite pour sœurs (et là c’est dément car en plus de tout ce que l’on a déjà dit il y a l’ambiance de fête et les sourires des sœurs), le refuge rural (avec le bon feu de bois qui crépite pendant que la neige tombe, tombe et tombe encore)...

Dure dure cette Espagne. Heureusement le pays basque est là avec son bon fromage, son chorizo, ses sourires et son béret. Nous avons passé une soirée en familles (il y en avait deux sous un même toit) à déguster les alcools locaux et à rigoler comme des tordus où nous avons frappés attirés par les vélos rangés devant la porte.

Pauline



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