Celestine Les Cyclo’ butineurs Ernest

46 heures chrono

mardi 19 avril 2011, par Pauline et Régis

Des le premier soir, nous sommes accueillis par un couple de retraites, revenus au village d origine après plus de 35 ans passe en Allemagne. Dans ce village, le premier après la frontière avec la Hongrie, il reste 500 habitants, alors qu il étaient 1500 avant la guerre de 1991 a 1997.

Cette guerre reste visible dans le paysage. On voit beaucoup de maison abandonnées et tombant en ruines, côtoyant d autres rénovées, et d autres habites mais à moitie finies. Et les façades de certaines maisons sont criblées d impacts de balles, a Vukovar nous avons visite l église entièrement rénovée, et en finition actuellement. Des photos a l extérieur montrent l état en 1997, toute détruite ou presque. Et quelques centaines de mètres plus loin, le château d eau de la ville est le symbole et le souvenir de cette guerre, criblée de trous énormes, il se dresse imposant au bord de la route et nous fait réfléchir a toute cette barbarie qui a dut sévir ici il n’y a pas 15 ans de ça.

Mais ce cote sombre de l histoire contraste étonnamment avec la bonne humeur des gens. L accueil nous a vraiment étonné, les gens ici se manifestent réellement sur notre passage, faisant tantôt de grand signes, tantôt sur un chantier s arrêtant tous de travailler pour nous regarder curieusement. Et les groupes de jeunes se pouffant carrément de rire a notre passage. Tous ces signes d amitiés et d encouragement nous font vraiment du bien lorsque l on est un peu fatigue.

C est un pays que l on a traverse a grande vitesse, en prenant le temps tout de même de rencontrer une école et de discuter avec un apiculteur. Prévenu une heure avant notre arrivée, les écoliers nous on offert plein de dessins et aussi des paniers pour récolter les œufs de Pâques. Puis chez l apiculteur, nous nous arrêtons sur le conseil de nos premiers hôtes croates. Quelques questions, problèmes de langues, puis nous repartons la aussi charges de pots de miel, bougies et autres liqueurs au miel ! Quelle générosité, cela nous touche beaucoup, malgré nos sacoches qui n en finissent pas de s alourdir !

C est avec un pincement au cœur que nous franchissons la frontière, en se promettant de revenir dans cette région de Croatie peu touristique par rapport a la cote adriatique.

Regis



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